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Voyages avec ma tante est l’histoire d’un banquier « sans histoires », nommé Henry Pulling.
Mis à part une passion assez forte pour les dahlias, je n’ai aucune manie.
A l’enterrement de sa mère, il fait la rencontre d’une vieille aventurière se présentant comme sa Tante Augusta. Cette dame âgée de 73 ans fait encore des galipettes avec son domestique noir surnommé Wordsworth.
Il est probable que je le regretterai ce soir ; ses couilles étaient superbes.
Elle entraîne son neveu dans une intrigue internationale entre Londres et Asunción, dans laquelle les rencontres avec des caractères haut-en-couleur se succèdent…
Je n’ai jamais rien projeté d’illégal. Comment le pourrais-je ? Je ne connais pas la loi.
« L’increvable égoïsme de la passion » d’Augusta aura finalement raison de la routine quotidienne d’Henry, cette « prison des autres », comme dit l’auteur.
L’adaptation française du roman de Graham Greene Travels with my aunt est soignée. Et la mise en scène originale de Nicolas Briançon (Molière 2015 du Metteur en scène Théâtre Privé) rythme intelligemment ce récit à quatre voix. Quant aux comédiens, ils maîtrisent leur partition à merveille et nous régalent de quelques accents et bruitages qui peignent la couleur locale. Mention spéciale pour Claude Aufaure, qui, sans effort, nous donne une sacrée Augusta !
Comme j’ai grandi avec Indiana Jones et le cinéma 3-D, j’ajouterais peut-être une attaque d’indiens réducteurs de tête à défaut d’une légère coupe dans l’action, mais c’est mon humble avis… A part ça, tout ce que je peux dire c’est que j’ai fait un très bon voyage !