Un soir, j’ai vu la pièce de théâtre filmée Trio en mi-bémol d’Eric Rohmer et j’ai un peu eu l’impression qu’on se foutait de ma gueule… Pour vous donner une idée de ce qu’on peut ressentir devant cette captation, imaginez-vous une jeune comédienne amateur à qui l’on demande de « jouer comme Birgitte Bardot »… Résultat inhumain. Franchement pénible. Et le conférencier qui cherche à savoir si la critique a raison de comparer l’oeuvre du cinéaste avec celle de Marivaux… C’est donc avec un immense plaisir que je partage avec vous le mot du jour. Voilà ce que répond Gene Hackman quand on lui propose de voir un film d’Eric Rohmer dans Night Moves d’Arthur Penn (1975) :

I saw a Rohmer film once, it was kind of like watching paint dry. (Un jour, j’ai vu un film de Rohmer, et j’ai un peu eu l’impression de regarder de la peinture sécher)